Filière Le Conseil spécialisé horticole fait le point
L'organe de suivi de l'horticulture ornementale de FranceAgriMer (réuni le 6 juin 2018) a abordé 4 thématiques : les chiffres de la consommation 2017, l'expérimentation, les enjeux du Brexit et les avancées du plan filière.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L'organe de suivi de l'horticulture ornementale de FranceAgriMer (réuni le 6 juin 2018) a abordé 4 thématiques : les chiffres de la consommation 2017, l'expérimentation, les enjeux du Brexit et les avancées du plan filière.
C'est Dominique Boutillon, horticultrice près de Toulouse et ex-présidente de la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières qui assure désormais la présidence des Conseils spécialisés de FranceAgriMer pour notre secteur. La réunion du 6 juin 2018 n'a pas échappé à cette règle. Le premier point abordé - la consommation des Français en 2017 - a fait l'objet d'une présentation publique à l'occasion de Jardins, Jardin aux Tuileries. A retenir : le nombre de foyers ayant acheté des végétaux a été stable l'an dernier, avec un recul sur les végétaux d'intérieur.
13,2 millions d'euros pour l'expérimentationConcernant l'appel à projets d'expérimentation 2018, douze dossiers ont été retenus. Financés par le CASDAR, Compte d'affectation spéciale développement agricole et rural, dans le cadre du PNDAR, Programme national de développement agricole et rural, l'objectif de l'appel à projet était de renforcer l'efficacité des filières tout en contribuant à la transition agro-écologique de l'agriculture française. Pour l'ensemble des filières, 40 dossiers ont été retenus pour une enveloppe de 2,9 millions d'euros dans le cadre de la procédure simplifiée, en clair la poursuite des projets en cours. Sur les 240 nouveaux thèmes proposés, 66 ont été retenus après analyse d'éligibilité et expertise, ceci pour un budget de 10,3 millions d'euros. Au total, 106 projets pluriannuels ont donc été retenus, soit un financement total de 13,2 millions d'euros.12 de ces projets concernent notre filière pour une enveloppe de près de 1,77 millions d'euros, soit 13,39 % du budget total du budget de l'agriculture. Astredhor et la station régionale du CATE, en Bretagne, a par exemple décroché un projet d'envergure nationale pour ForceViv, une « innovation commerciale par une plus grande maîtrise du calendrier de floraison ».Le conseil a aussi reconduit des axes prioritaires de l'appel à projet 2019 qui vient de s'ouvrir, avec trois projets prioritaires concernant l'horticulture. Le premier porte sur l'analyse des marchés, l'indentification de nouveaux produits et l'établissement de matériel végétal performant (compréhension des attentes des consommateurs, développement de produits répondant aux attentes, recherche de nouveaux débouchés). Le second vise à améliorer la performance des entreprises en développant la connaissance des interactions culture/milieux et en élaborant des systèmes de culture permettant d'améliorer la biodiversité tout en assurant la rentabilité économique. Enfin, le troisième objectif vise la qualité des produits.
Le Royaume-Uni à l'heure du BrexitLe Royaume-Uni constituant le premier marché d'exportation pour la France, le Conseil s'est penché sur les conséquences du Brexit pour notre filière. Le montant total de nos exportations en fleurs et plantes est de 60 millions d'euros (pour 925 millions d'importations), dont la moitié de végétaux d'extérieur. Eric Giry - conseiller agricole pour le Royaume-Uni, l'Irlande et les Pays-Bas à l'ambassade de France à Londres - a dressé un panorama du contexte économique et social du Royaume-Uni, son consommation est ses échanges. La France représente 18 % des exportations européennes de produits agricoles vers le Royaume-Uni et 14 % des importations en provenant. Des producteurs ont fait part de leur expérience sur ce marché.Enfin un point d'avancée du plan filière, élaboré à la demande du président de la République par les interprofessions, vise l'engagement collectif des acteurs économiques dans une démarche de transformation en profondeur des modes de production et de l'ensemble de la chaîne alimentaire.
P.F.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :